Mode d'emploi de ce blog

Ce blog est le premier à introduire le bilinguisme Français/Frenssé. Chacun de ses articles est rédigé en français pour ceux qui sont attachés aux mots, la grammaire et l'orthographe puis traduit en langage Internet à destination de ceux qui ne comprennent pas tout.
--- Frannsait ---
c 1 bloge pr ce ki vel lir d tro bon truke mé ya 1 partit ké aicri n1 prte koman pr ce ki vel sla paité é pi apré c aicrit nordmalman pr ce ke i son pa d blérot. sms powa ;)
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jeudi 19 juin 2008

Rat petit, petit pas petit bus, si t'es fatigué t'as qu'a prendre l'autobus.

Sous ce guilleret titre inspiré pompé de feu Le Petit Rapporteur (émission télévisuelle populaire des années 70 (*), mais depuis il est reconnu que c'est mal de rapporter) se cache le premier article un tant soit peu consistant à destination des affamés du web qui en ont marre de grignoter sur ce blog souffrant quelque peu d'ostéoporose du contenu.

En effet, plutôt que de passer mon temps à scotcher et légender des photos issues de mon press book, j'ai décidé de le gâcher aussi à exprimer mon avis, indispensable à la survie de l'espèce, sur la déliquescence de l'expression, française pour notre cas, se répandant comme une vérole à travers le Web et finissant par s'épancher dans la société vivante.

Parce que c'est facile, il est amusant de se moquer comme je le fais, des modes d'expression primitifs qui prennent leurs aises sur la Toile, et sont souvent les médias de modes de pensée à l'image, c'est à dire primitifs, parce que non réfléchis et impersonnels, emprunts des idées les plus simples et grégaires. Par contre, c'est beaucoup moins amusant, et dans mon cas ça me fait pleurer, lorsqu'il s'agit de professionnels de la profession (© JL Godard); j'ai nommé, pour exemple, les journalistes du journalisme.

C'est de cet épanchement que je parle en effet; L'illettrisme se propage à une vitesse non constante, voire exponentielle, au delà d'Internet, et on retrouve sa piste à divers niveaux autrefois préservés (**). Pas plus tard que la semaine précédente, on me confiait un formulaire imprimé à remplir. Ce formulaire distribué sur le territoire national puisqu'éstampillé de l'organisme, comportait une double faute d'orthographe monstrueuse, une simple question d'accord en nombre (un pluriel non-respecté).. Le souvenir exact m'échappe, mais celà ressemblait à
quelle sont les formation...
D'accord, ce formulaire de prise de renseignements, ne finira dans aucune archive officielle, et au plus tard dans trois mois, un broyeur lui aura fait passer, avec succès, l'étape suivante, mais sa diffusion à grande échelle dans ces conditions, me choque profondément.

Et que penser, comment réagir, lorsque la coquille, voire la coque, s'infiltre jusque dans les rédactions de presse? Vu il y a quelques mois, sur le site d'un journal de grande réputation
la catastrophe a tué 50 morts
(restitué grosso-modo, car seule la formule choc m'est restée gravée). L'information est-elle devenue à ce point sur-abondante que grâce à une sorte de laisser-passer des étapes de vérification on en fini par laisser "tuer des morts"?

Je me suis contenté de relever là une monstruosité pétrifiante venant d'un organisme dont nous sommes en droit de supposer que le fond et la forme des informations sont vérifiées avant publication. Non? Les coquilles orthographiques sont, elles, suffisament fréquentes et j'ose espérer que chacun l'aura noté par lui-même, ou bien me faudra-t-il prochainement consulter à l'hopital jour en section psychiatrique pour tenter de trouver une solution à ma paranoïa, alors, clairement identifiée.

Je suis navré de ne pas fournir de source concrètes et de n'argumenter que sur la foi de mes propres souvenirs qui ont une valeur assez négligeable lorsque l'on connait la volatilité éthérique de ma mémoire. Vos réactions, pour une fois, seront d'une utilité certaine pour infirmer ou renforcer ces allégations personnelles.

--- Version allégée, moins de 5% de matière grise ---

se titre bidon s'est le petit raportteur un vieu truc de la telée tu peu pas conaitre c'est trop pour les vieu. mais s'etai pr faire le fier un peu tu voi, paske sinon tu va te dir, mai alor y'a quedal sur se blog.

paske c vrai s'est tros bidon de collé des fotos. fo pluto parlé de ceu qui save pa écrire comilfo. yen a tro si tu veu mon avis.

fo pa se moqer ausi de ceu ki fon des faute tu voi, parseque tou le monde a pa tou appri ausi tu voi. mais yen a i z abuse trop en faite kan tu sait que il son péillé pour pa fair des faute tu voi.

l'aut foi jai fai une fiche de resaignement yavé tro de fote monstreuze. abusé franchmant.

voila tu voi s'est sa que je voulez dire. yen a i z abuses vrément trot. l'autr foi tu voi je suis tomber sur un cite de journal trop connu tu voi et y'avé un truc qui m'a trot fé rire, sa disé que la mor avez tuer des jens tu voi. la mor ele a tuer des jen? mai pour qui i nou praine franco? s'es abuser jte jure. et en plusse je di pa le fautes qu'on peu trouvait pasque je sai tu sai que je connai pa tro l'orto. mai je t'ai di, fo pas se moqué tou le monde a pa eu les mème chansse tu voi.

fo que tu me croi parsque tu voi jé pas les preve s'es rien que de mes mooire. mai vazy toi si tu veu si té dacor lache t com. et pi mme si te pa dacor ossi.

--- Notes ---

(*) Mais si!, les années 70. Vous savez, l'ORTF, l'émergence de la télé tout couleur, Maritie et Gilbert Carpentier... Non?
(**) Je pourrais envisager que seul mon esprit est devenu intransigeant au fil des années à force d'être confronté à cette culture à haute teneur en lacunes et qu'il n'en est rien de tout celà. Mais j'ai du mal. Un mal qui me pousse à ne pas envisager sérieusement cette hypothèse.

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